Symboliquement, c'est là que le grand récit national a commencé.
En se faisant baptiser par l'évêque Remi, à une date située entre 496 et 499, Clovis inscrit son règne sous les auspices du catholicisme.
Après lui, Reims restera la ville du sacre des rois. Et Clovis, ce chef franc, léguera le nom de sa tribu à l'ensemble politique qui va peu à peu
se constituer, et qui s'appellera un jour la France.
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Le premier mai 1640 Noble et Prudent Maître Claude ROTON, Ecuyer, citoyen de Verdun, Licencié es droits, Avocat au Parlement de Paris a été pourvu de la charge et office de Capitaine, Prévôt gruyer et Receveur de Mangiennes en Verdunnois, vacante par la mort de M. François Homassel, par lettre patentée de Louis XIII roi de France et de Navarre, données à Saint Germain en Laye, et dont la disposition appartenait au Roi à cause de la rebellion de l'Evèque de Verdun, sur le mandement fait à l'Evêque et au bien aîmé le Bailly de Verdun ou à son Lieutenant et aux gens du Conseil du palais épiscopal de les mettre à exécution.
source: Bernard HomasselLa Migration de Pillon et Mangiennes (55) à Boult-aux-Bois (08) et les homonymes des CHANGE, CHANCE, DESCHANGE.
auteur: Dr Ernst LutschCédé par le roi Lothaire à l'évêque Hatton vers 855, Mangiennes passe en 973
à l'abbaye Saint-Paul qui y crée une sorte de petit monastère.
Une forteresse appartenant à l'évêque de Verdun, est construite à Mangiennes. Elle est l'objet de conflits
avec le duc de Bar.
Assiégée par le duc de Luxembourg en 1358, elle est démolie en 1418. En 1463, l'évêque de Verdun et le duc René de Lorraine
s'associent quelque temps pour l'exploitation des mines d'or, d'argent, de cuivre et de plomb de la région.
Un château fort est construit au XVIe siècle par l'évêque de Verdun. Pris en 1634 puis reconquis par les
troupes de l'évêque, il retombe en 1369 entre les mains des impériaux qui le détruisent. Ces bandes saccagent également
le village et, entre 1640 et 1662, Mangiennes est inhabité. Remis en état grace au duc Léoplod, le village devient chef-lieu
d'une prévôté de quinze localités. A la fin du XVIIIe et au début du XIXe, Mangiennes se développe
considérablement grâce à ses richesses forestières. En 1851, des scieries, un moulin, des menuisiers et des
éleveurs y sont installés.
Le 10 août 1914, le village est le théatre de la première bataille du conflit.
A Mangiennes, l'existence d'une église est attestée dès le IX e siècle. L'édifice actuel a été construit en 1854 pour remplacer un ancien sanctuaire de 1724 qui ne suffisait plus à accueillir la population du milieu du XIXe siècle. En 1849, le conseil municipal décide la destruction de l'église et confie la reconstruction à l'architecte Lagosse. L'église est en pierre de taille de Saint-Laurent-sous-Othain et de Châtillon. Son ampleur reflète la richesse de la commune à cette époque. Le maître-autel du XVIIIesiècle, oeuvre du menuisier Martin Jacques, représente le baptême de Clovis par Saint Remi.
Cet ensemble surprend par ses dimensions. Construit en pierre à l'époque où la commune connait son apogée, il trône au milieu du village pour symboliser l'importance économique et démographique de Mangiennes. Il est surmonté d'un clocheton.